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Pour l’adoption d’un vocabulaire non sexiste.

D 24 janvier 2011     H 12:28     A    


On ne peut prétendre que le genre grammatical masculin soit supposé neutre et rende aussi bien compte des femmes que des hommes, « car seul ce qui est nommé existe » !

  • Dans le langage courant, le terme “ homme ” est censé recouvrir tous les individus de l’espèce humaine. Mais sa signification est ambiguë car son utilisation exclusive établit une hiérarchie entre les deux sexes. Cette hiérarchie remonte au XVII° siècle, lorsqu’en 1647 le célèbre grammairien Vaugelas déclare que “ la forme masculine a prépondérance sur le féminin, parce que plus noble ” !
    La féminisation du langage a pour but d’adapter la langue aux réalités sociales et culturelles,
    Nous adopterons donc dans notre association et sur ce site un langage qui ne soit pas qu’au masculin parce que nous nous adressons aussi bien aux femmes qu’aux hommes.
  • Nous serons ainsi conformes aux organisations intergouvernementales et non gouvernementales qui ont aussi pris des dispositions visant à promouvoir un langage non sexiste.
  • Ainsi, la Conférence générale de l’Unesco a, par exemple, adopté, en 1991 et en 1993, des lignes directrices qui réclament l’emploi de formulations visant clairement les deux sexes et de l’expression “ droits de la personne ” le plus souvent possible.
  • Car le langage joue un rôle fondamental dans la formation de l’identité sociale des individus. Il ne peut se permettre de promouvoir un seul genre (et sexe) en tant que catégorie universelle ni de véhiculer des préjugés : les femmes, tout comme les hommes, ont des droits. Cette reconnaissance passe par l’utilisation d’une expression qui reconnaisse leur existence.

-* La langue est à la fois le reflet et le moteur de toutes les sociétés.